Tout le monde rêve d’être un chat
C’est la vie de château, la vraie, la vie de pacha
Tout le monde rêve d’être décontracté
Comme les chatons de mon quartier
L’atout d’un matou c’est qu’il passe partout
Sans faire de bruit
Quand il ferme les yeux
C’est pour voir encore mieux
Ses ennemis
Je connais des oiseaux qui ont d’la voix
Jamais autant qu’un chat qui fait miaou sur les toits
Qu’on soit minet, ministre, avocat ou geisha
Tout le monde rêve d’être un chat
L’atout d’un matout
C’est qu’il dort sur les g’noux des belles dam’s
Il se fait cajoler, embrasser, caresser
Et il se pâme
Il joue à cach’cache avec les souris
Et il voit clair comme le jour
En plein nuit
Que l’on s’appelle Henri, Brigitte ou bien Sacha
Tout l’monde rêve d’être un chat
https://www.youtube.com/watch?v=4rrXR6n0RTY
Cette chanson, d’après le titre phare du film “Les Aristochats”, “Everybody wants to be a (s)cat”, en version originale, a été pour la classe de CE2-CM1-CM2 l’occasion de découvrir le “scat”, cette forme musicale du jazz dans laquelle le chanteur improvise des onomatopées. ( D’ailleurs dans le film, le trompettiste du jazz-band, le chat gris avec un chapeau melon, s’appelle “Scat Cat”. Coïncidence ? Je ne crois pas… )
Selon la légende, le Scat serait né pendant l’enregistrement de la chanson “Heebie jeebies” de Louis Armstrong. Ayant éparpillé accidentellement ses partitions, et ne connaissant pas les paroles par cœur, le célèbre jazzman aurait eu l’idée d’improviser avec sa voix.
Et puisqu’il était question de chats, et que nous avons chanté “miaou” en classe, c’était aussi l’occasion de découvrir le duo des chats de Rossini :